Semer l’espoir : Hommage à l’histoire de l’éducation en Chine
INFORMATIONS PRATIQUES : Exposition photo « Semer l’espoir : Hommage à l’histoire de l’éducation en Chine » DU 30 SEPTEMBRE AU 6 OCTOBRE 2020
Dans les yeux de Su Mingjuan, la soif d’apprendre.
En avril 1991, cette petite fille (ci-dessus) d’une école rurale du canton de Taoling (Province de l’Anhui) écoute avec une extraordinaire attention le cours du maître.
Ci-après, le 30 mai 2018, elle est revenue dans le centre éducatif Sanhe, qui l’a formée. La petite fille d’une famille défavorisée dans un village pauvre est devenue une professionnelle reconnue de la succursale de la prestigieuse « Industrial and Commercial Bank of China » (ICBC) dans la province de l’Anhui.
Ces deux photographies de l’exposition que nous vous présentons ici symbolisent le pouvoir de l’éducation qui a permis l’essor de l’économie chinoise et qui ne cesse de se renforcer.
L’éducation, c’est l’espoir.
Su Mingjuan avait bénéficié du programme « Project Hope » lancé en octobre 1989 afin de faire face à la difficulté pour les enfants de familles modestes d’aller à l’université. Le programme permettait de lever des fonds pour aider les étudiants à financer leurs études. Photo de Xie Hailong et de Wang Congqi (Xinhua)
En 1949, à l’aube de la fondation de la Chine populaire, 80 % de ses 550 millions d’habitants étaient analphabètes. Depuis sept décennies, l’éducation chinoise a fait des pas de géant. Aujourd’hui encore, elle ne cesse de s’améliorer en adoptant les méthodes les plus modernes.
Des dizaines de millions d’écoliers de milieux ruraux reçoivent un enseignement obligatoire et de grande qua- lité. Plus de 10 000 établissements ruraux sont accessibles en tant qu’« écoles de l’espoir » pour assurer la gratuité des frais de scolarité et des déjeuners et libérer les familles des soucis financiers liés à l’éducation de leurs enfants. Au cours des 40 dernières années, l’existence d’une force de travail bien formée et aux multiples compétences a permis à l’économie chinoise d’accomplir de grandes réalisations. L’accès à l’enseignement, auparavant un luxe pour beaucoup de Chinois, est devenu aujourd’hui un droit fondamental et s’est transformé en moteur d’une « société apprenante ».
C’est cette marche vers le progrès grâce à la formation que l’exposition « Semer l’espoir : Hommage à l’histoire de l’éducation en Chine » retrace à travers de remarquables images d’archives. Elle présente plus de 70 photographies rassemblées par China Image Group.
Les images sont réparties en trois volets recouvrant les diverses périodes depuis la fondation de la Chine populaire jusqu’à aujourd’hui. Un quatrième volet est spécialement consacré aux échanges franco-chinois dans le domaine de l’éducation et illustre de façon originale et parfois surprenante la richesse de la coopération entre les deux pays.
De gauche à droite
L’année 1951 a marqué le début sur le terrain d’une campagne d’alphabétisation. Dans les campagnes, la période de l’hiver moins exigeante en travaux agricoles allait désormais être consacrée à l’organisation de sessions « d’études hivernales ». Ici, des élèves du village de Zhaichengcun (province du Hebei) assistent à ces cours d’un genre nouveau (Photo de Cao Xinghua).
A partir des années 1980, la politique de « Réforme et d’Ouverture » donne la possibilité aux étudiants étrangers de venir faire des études en Chine. Ici, en janvier 1985, deux étudiants français et bangladais s’exercent à l’acupuncture dans le cadre d’un stage à l’Académie de médecine chinoise de Dongzhimen , à Pékin (Photo de Yuan Ruxun).
Juillet 1980 : une enseignante de l’Opéra de Paris dirige la troupe du Ballet central de Chine pour répéter Sylvia ou la Nymphe de Diane, œuvre de Léo Delibes, pour une production à Pékin (Photo de Wang Hui).
Oriental Paris (Xinhua Gallery), 85 rue du Faubourg Saint-Honoré 75008 Paris. Horaires d’ouverture : du lundi au jeudi de 10h00 à 17h30, vendredi de 10h30 à 17h30.
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