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Le lieu de l’inauguration
Le 27 mars 2016, une exposition itinérante internationale a débuté en Chine à la villa Hongjing, au centre d’art contemporain Kejia. L’exposition « Croisements des mouvements : l’art et son double » est organisée par Double S Culture en collaboration avec 58 artistes. Après avoir exposé Paul Sharpe à Anthology film archives à New York, la deuxième destination était la France, direction le Centre national d’art et de culture Georges-Pompidou et la SACD (Société des Auteurs et des Compositeurs Dramatiques). En 2015, une partie a été exposée au festival de la photographie et à la galerie Double S de Paris. La troisième étape de l’exposition est la Chine où deux artistes chinois visuels viendront s’ajouter aux participants. Depuis le début, l’exposition a rassemblé 8 artistes originaires de Chine, de l’Europe, des Etats-Unis et du Moyen-Orient. Les œuvres exposés sont principalement des photographies, mais aussi des images, des installations, des peintures et des performances. L’exposition a un côté expérimental mondial visant à créer une nouvelle tendance de l’art de la photographie. |
Une critique de la société chinoise actuelle
Une autre partie de l’exposition présente les œuvres de deux artistes chinois : Wudi et Zhang Dali. La série des œuvres de Zhang Dali « Ouverture au dialogue » est exposée au centre d’art contemporain international de Wuzhen, une ville du sud de la Chine. Cette série d’œuvre contient des graffitis classiques de l’artiste. Il a commencé ses travaux dans les années 90. Par exemple, en Italie, il a créé des graffitis, comme par exemple le graffiti avec les initiales AK47, pour surmonter sa solitude face à la barrière de la langue. En retournant à Pékin, il forme aussi des visages sur les murs détruits pour critiquer la société actuelle. Les œuvres de l’artiste Wudi reflète le changement profond de la société chinoise qui fait face à la pollution. Dans ses photographies, il critique les évacuations des eaux usées des industries de Hangzhou et de Linjiang qui sont rejetées dans le rivière Qiantang. Ce sont les usines de coloration et de fabrication de vêtements de 22 marques internationales qui déversent environ 110 000 tonnes d’eaux usées chaque jour. |
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L’identité symbolique : découvrir différentes culturesLes premiers artistes viennent d’Iran et des Etats-Unis et leurs œuvres sont fortement marqués par leurs identités. L’artiste iranienne Niloufar Banisadr vient d’une famille d’hommes politiques aisés, ses photographies font état de l’emprisonnement des femmes et l’aspiration à la liberté au Moyen-Orient. Dans sa série de photographie appelée « Mes Voyages », elle porte un voile noir avec différents arrière-plans : une voûte d’église ou encore une machine à sous. En utilisant Photoshop, ses œuvres superposent la tradition et la modernité ainsi que le tabou et l’ouverture. Quant aux œuvres de l’artiste américain John Davis, elles ont plutôt un aspect vintage. Il mélange photographies, collages et installations, ce qui leur donne une signification mystérieuse. Dans ses œuvres, il fait référence à la représentation classique du visage de Vénus du tableau de Botticelli « La naissance de Vénus » en utilisant la photographie. Il mélange ses photographies et son installation, une boule transparente en verre semblable à une planète, qui donne le sentiment de traverser le temps et l’univers. L’artiste nous invite alors à entrer dans un micro univers sans limite, là où un sentiment de liberté et naturel nous parcoure.
Cette exposition met en avant l’échange entre les différentes cultures et formes d’art. Les échanges culturels sont un atout pour le développement continu de l’art contemporain. Exemples d’œuvres présents dans l'exposition
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